Quels ustensiles indispensables pour une cuisine saine ?

CUISINER : J'épluche, tu éminces, il déglace, nous saisissons, vous mijotez, elles goûtent...

La cuisine, c'est tout un ensemble de gestes, de verbes, de saveurs, d'observations ... Et tout le monde n'a pas eu la chance d'être initié aux techniques culinaires. A notre époque, de nombreux aliments sont proposés emballés et "prêts à consommer". Hors, il est prouvé que les aliments transformés ne sont pas nos alliés santé. Consultez cette actualité sur le classement Nova.

Alors, si on retournait un peu en cuisine ?

1. LESS IS MORE : 

1. Un bon couteau d'office, régulièrement affuté pour qu'il soit bien tranchant, permet d'émincer finement tous les légumes et de découper les viandes.  
2. Quelques casseroles en inox, de taille variable, avec des couvercles de taille adaptée permettant de limiter la perte d'eau, avec l'indispensable panier vapeur, pour éviter de lessiver les légumes dans l'eau,
3. Des terrines en terre cuite allant au four, avec couvercle, comme les magnifiques terrines alsaciennes,
4. Une à 2 poêles avec des revêtements anti-adhésifs de bonne qualité, ou tout inox pour saisir les viandes,
5. Une cocotte en fonte traditionnelle pour les cuissons mijotées.

2. LA CUISSON : Un peu de biochimie

La cuisson, par l'action de la température, modifie la structure biochimique profonde des aliments. Elle modifie leur texture, leur jutosité, leur odeur, leur saveur, leur couleur.  Les molécules intéragissent entre elles, certaines sont détruites, ou transformées... Bref un aliment cru et cuit, ce n'est plus tout à fait le même sur le plan nutritionnel. Et quand on vaut prendre soin de sa santé, c'est un point à prendre en compte.

- privilégier un peu d'aliments crus tous les jours, pour garder les vitamines : elles sont très facilement détruites par la chaleur. Cela permet aussi d'utiliser des huiles d'assaisonnement à cru, et de bénéficier ainsi des éléments phyto-protecteurs qu'elles contiennent (comme l'huile d'olive ou l'huile de noix par exemple).

- les cuissons à température élevée provoquent des réactions biochimiques intenses. Un grand nombre des composés de ces réactions ne sont pas très faciles à digérer et 'encrassent' notre organisme: ce sont les fameuses réactions de Maillard (entre les viandes et les sucres) qui amènent du goût certes, mais dont il ne faut pas abuser ! Ne parlons pas des viandes et saucisses brûlées au barbecue ou au gril, qui deviennent peu recommandables pour notre système cardio-vasculaire ...

- la cuisson à vapeur douce (avec un panier inox tout simplement): Ma préférée ! Elle préserve les chairs fragiles comme le poisson, les légumes, et aussi les molécules aromatiques assez facilement détruites à la chaleur. Une cuisson savoureuse, juteuse et parfumée, sans apport en matière grasse de cuisson. Une noix de beurre, un filet d'huile de noix, et le tour est joué !

3. QUELS MATERIAUX EN CUISINE :

Plus les matériaux vont être inertes à la température, moins ils relargueront de molécules dans vos aliments. Pour celà, rien de tel que l'inox, la terre cuite, la fonte de fer émaillée.  Pour votre santé, évitez de réchauffer ou cuire vos aliments au micro-onde dans des contenants en plastique. 

Quand à la question de la poêle anti-adhérent ou pas ? D'un point de vue sécurité sanitaire, mieux vaut une poêle, en inox. Mais elle attache, donc on la graisse... Personnellement, j'ai choisi une poêle à revêtement, dont je prends le plus grand soin pour ne pas l'altérer: je la range dans du tissu, que des spatules en bois dedans, pas de lave vaisselle, ni d'éponges qui grattent, et je les change régulièrement.

Voilà, prêts à vous remettre aux fourneaux en toute confiance ? Si vous avez des questions, vous trouverez bien un-e nutritionniste Santébiose-Maigrir 2000 prêt de chez vous, ou en ligne pour vous accompagner.